Comment éviter l'épuisement de la rentrée ?

On vous partage des conseils pour mieux vivre cette période.
Reprendre le rythme après l’été peut vite devenir une source de stress : rendez-vous à caler, dossiers à remplir, organisation à revoir… Rien que d’y penser, vous sentez déjà la fatigue monter ? Voici 4 astuces pour alléger la reprise et éviter de vous épuiser dès les premières semaines.
Ne pas se mettre la pression dès le début
Pour commencer, “c’est important de sortir de l’idée de “performance” liée à la rentrée. Vous avez le droit de tâtonner, de faire des ajustements, de prendre le temps de vous réorganiser.” conseille Émilie.
La rentrée donne souvent l’impression qu’il faut relancer la machine à toute vitesse. Tout le monde semble repartir tambour battant : les rendez-vous, les trajets, les obligations, les mails en attente… Et en tant qu’aidant·e, il y a en plus cette charge mentale invisible qui ne prend jamais vraiment de pause.
Si certaines routines doivent évoluer, gardez en tête que vous avez aussi le droit de vous laisser de l’espace pour tester ce qui fonctionne vraiment pour vous. Par exemple, si la reprise de la kiné de votre proche tombe en même temps que vos horaires de travail, vous pouvez demander un autre créneau. Si vous n’arrivez pas à reprendre tout de suite les démarches administratives en suspens, vous pouvez les étaler sur plusieurs semaines. L’important, c’est d’avancer à votre rythme.
S’entourer et se faire aider
“Je me suis autorisé à déléguer : j’ai contacté une association locale pour du relais à domicile une fois par semaine. Ce n’est pas grand-chose, mais ça change tout.”
Ces mots, ce sont ceux d’Hakim qui épaule son frère et ils sont très parlants : vous n’êtes pas seul·e et vous n’avez pas à tout porter sur vos épaules. Déléguer n’est pas un signe de faiblesse, cela peut aussi permettre à votre proche d’être encore mieux aidé·e tout en vous accordant une pause.
Plus concrètement, réorganiser le quotidien peut vouloir dire :
- Parler avec les membres de votre famille des nouvelles contraintes. Les discussions peuvent ouvrir la porte à de nouvelles solutions. Des tensions avec vos proches ? Organiser un conseil de famille ou faire appel à un·e médiateur·e peut être une option judicieuse.
- Identifier ce que chacun·e peut faire (même un petit geste, c’est utile).
- Faire appel à des services de soutien : aide à domicile, plateforme de répit, associations, consultations à distance…
Autre astuce, celle de Mylène : la cartographie de votre réseau de soutien. L’idée ? Y voir plus clair sur qui peut vous aider, comment et quand. “C’est ce qui m’a permis ensuite de faire un planning visuel sur le frigo. Ce que je gère, ce que mon frère peut prendre en charge, et aussi ce que j’ai le droit de ne PAS faire.” écrit-elle.
Un coup de mou vous submerge ? Vous pouvez aussi faire appel à des groupes d’entraide pour vider votre sac ou être épaulé·e. Les lignes d’écoute Au bout du fil ou les ateliers Connect’Aidants par exemple.
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Se centrer sur les petites choses qui font du bien
Quand tout devient lourd, il est important de revenir à ce que vous pouvez contrôler : votre rythme, vos réactions, vos petits choix du quotidien.
“Je ne peux pas empêcher que ma mère ait des troubles du comportement, mais je peux décider de faire une pause après chaque crise, au lieu d’enchaîner. Juste pour souffler” relate Samuel qui accompagne sa mère atteinte d’Alzheimer.
Écouter de la musique, faire une courte balade, regarder un film léger, méditer, se (re)mettre à une activité créative, appeler quelqu'un pour papoter… Autant de petites choses simples qui peuvent vous aider à souffler, à vous recentrer, à recharger les batteries. À ce sujet, n’hésitez pas à explorer notre rubrique Se changer les idées : vous y trouverez une panoplie de suggestions pour prendre soin de vous, même par petites touches.
Pas envie de bouger, de parler, de faire quoi que ce soit ? Vous en avez le droit ! Parfois, ce dont on a le plus besoin, c’est simplement de ne rien faire, et surtout, de le faire sans culpabilité. Lydie en parle d’ailleurs mieux que nous : “Une fois par mois, j’essaie de m’organiser une journée off. Je lambine. Pas de téléphone, pas de papiers, rien. Le cerveau au repos.”
Rester attentif·ve aux signes d’épuisement
La fatigue ne s’annonce pas toujours clairement. Parfois, elle s’installe doucement. Le stress aussi peut monter en vous sans que vous vous en rendiez compte. Pourtant, votre corps et votre esprit vous parlent : irritabilité, troubles du sommeil, sensation d’être dépassé·e, perte d’envie, isolement, tension constante… Ce sont des signaux à ne pas ignorer.
“Je pensais pouvoir tout gérer, tout encaisser… Jusqu’au jour où je me suis effondrée pour une remarque anodine. C’est là que j’ai compris que j’étais allée trop loin.” explique Sophie, aidante de son père depuis 4 ans.
À force de trop tirer sur la corde, vous risquez de perdre pied. Et lorsque vous êtes vous-même à bout, il devient très difficile de continuer à soutenir votre proche comme vous le souhaiteriez. L’épuisement ne vous touche pas uniquement : il fragilise aussi la relation avec la personne que vous accompagnez.
Repérer ces signes, c’est déjà un premier pas. Ensuite, il est essentiel d’oser ralentir, demander de l’aide, en parler, consulter si besoin. Gardez en tête que prendre soin de vous, c’est aussi prendre soin de votre proche. C’est ce que rappelle avec justesse Béatrice : “Le plus important, c’est de pouvoir être soulagé·e en tant qu’aidant·e. Nos proches ont besoin de présence, d’aide, d’écoute, de réconfort… mais cela ne veut pas dire que nous devons tout faire. Ce serait surhumain et surtout, épuisant.”
Ce qui peut vous être utile : notre article pour mieux comprendre où sont vos limites.
Bon à savoir !
Pour aller plus loin
- On a aussi créé un accompagnement gratuit en ligne pour vous entourer et faciliter votre quotidien d’aidant·e. L’idée ? 3 semaines où vous recevrez tous les 2 ou 3 jours des e-mails avec de nouvelles pistes de réflexions. C’est par ici pour le découvrir.
- Qui dit rentrée dit aussi souvent papiers. On a demandé à d’autres Freds leurs astuces pour gérer la paperasse sans tracas. C’est juste là pour en savoir plus.
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